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Microelementoses. Révélation, contrôle et thérapeutiques.

Charles Beijns

Exposé de Monsieur Charles Beijns, professeur,
docteur en médecine et en biochimie


La problématique des microélémentoses est particulièrement contemporaine. Les données de statistiques médicales à ce sujet, qui nous parviennent d'Europe et de Russie, sont tout bonnement catastrophiques ! Des écarts dans la composition microélémentaire humaine apparaissent pour 70 % des cas adultes observés. Pour les enfants, ce chiffre est encore plus élevé et peut atteindre de 70 à 90 % des cas. Dans certains cas limite, un déficit a même été mesuré jusqu'à 95 % !


Les pathologies en la matière peuvent être le fait, tant d'un excès de micro-éléments, qualifié d'intoxication, que d'un déficit de ceux-ci, appelé carence. Ces pathologies liées aux anomalies dans les présences des micro-éléments sont appelées microélémentoses. Elles sont présentes et observables, non seulement chez l'Homme, mais aussi chez les animaux et les végétaux. Au cours des dernières décennies l'étude de ces pathologies et de ces états s'est érigée comme une science à part entière : la microélémentologie.


A ce jour on peut affirmer que l'être humain, en tant que partie intégrante de l'Univers, est constitué de quasi toutes les parties, matières et énergies, qui entrent dans les composantes de cet univers. Car, de manière incontestable, quasi tous les éléments du tableau de Mendeleïev se retrouvent dans l'organisme humain.
Les concentrations dans lesquelles ont retrouve ces éléments dans l'organisme humain sont très variables. Mais aussi faibles soient-elles, il n'y a AUCUN de ces micro-éléments qui puisse être qualifié de "secondaire". Leurs concentrations sont rigoureusement calculées et vérifiées au travers de ce que j'appelle "la structure d'information de l'Univers". Et ces concentrations ont joué un rôle clef dans l'apparition de l'Homme et contribuent encore à son existence et à son développement. Cet Humain qui, dans son aspect actuel, avec de telles dispositions et capacités auxquelles s'ajoute son intelligence hautement développée, se trouve placé au haut de l'échelle des vivants en tant qu'espèce dominante de sa planète.

Les microélémentoses peuvent être classifiées de la manière suivante:
1. Endogènes: innées;
héréditaires
2. Exogènes:naturelles
technogènes;
iatrogènes (thérapeutique inadéquate).

Comme évoqués ci-dessus, deux types de microélémentoses sont à prendre en considération. D'une part les microélémentoses héréditaires et naturelles. Elles font l'objet d'une observation en cours depuis quelques temps déjà. Elles sont conditionnées en premier lieu par la localisation géographique de la résidence : consommation de productions locales, donc liées au territoire, avec une mention particulière pour l'eau dont il est évident que la qualité est liée aux caractéristiques physico-chimiques régionales.


D'autre part, et c'est en cela que réside notre grande inquiétude, un développement considérable ces derniers temps des microélémentoses liées aux facteurs technogènes, eux-mêmes consécutifs à des activités humaines à caractère industriel : la pollution de l'environnement en général avec une mention spéciale pour les radiations électromagnétiques, particulièrement nuisibles à mes yeux.


Ainsi donc nous assistons à un accroissement inquiétant du nombre des microélémentoses héréditaires. Outre leur liaison évidente avec les facteurs environnementaux, il faut également tenir compte d'autres causes comme les thérapeutiques inadéquates et les mauvaises utilisations de médicaments sans contrôle.


Un excellent exemple en est l'imbécillité mongolienne. Ces enfants trisomiques ont un déficit en cuivre et en lithium. Suite à une enquête réalisée auprès des parents, il est apparu que cette double carence, ce double déficit, était déjà présent avant dans l'organisme de la mère suite à l'usage de contraceptifs. Pour peu que cette microélémentose demeure présente chez la mère au moment de la conception, on accroît considérablement le risque de transmission de la pathologie chez le nouveau né. Et pour ne rien arranger, le contrôle de l'état de l'organisme sur le plan microélémentaire est beaucoup trop rare, voire inexistant chez les femmes enceintes … et leurs conjoints. Il y aurait des habitudes nouvelles à acquérir car la mise à jour en temps opportun de la microélémentose d'un des parents, suivi du traitement (correction) adéquat, augmenterait considérablement la probabilité de voir naître des enfants en bonne santé.
Un autre exemple : les enfants naissant avec une certaine forme de schizophrénie. Dans un nombre significatif de cas, on a observé chez la mère un excès de manganèse. Une réponse possible consiste à augmenter la consommation de tellure par la future mère, en veillant bien à éviter l'excès et donc l'intoxication. On peut alors parvenir à améliorer les capacités intellectuelles de l'enfant.

 

Le rôle des micro-éléments dans l'organisme de l'homme est d'une importance cruciale. C'est pourquoi, à l'avenir, je vous invite à accorder une attention toute proportionnelle à l'équilibre de la situation microélémentaire des patients.


Les fonctions des micro-éléments dans la cellule sont diverses et nombreuses. En voici un aperçu


- les micro-éléments sont les centres actifs d'une multitude de ferments, catalyseurs de la synthèse biologique des hormones, des immunoglobulines, d'autres ferments etc.
- les micro-éléments sont partie des hormones, ils règlent leur activité et participent au mécanisme de leur action et de leur utilisation.
- les micro-éléments sont eux-mêmes les catalyseurs de plusieurs réactions chimiques.
- les micro-éléments agissent pour le dépôt des hormones et des ferments dans les cellules.
- les micro-éléments règlent l'activité de l'appareil réceptif des membranes.
- les micro-éléments stabilisent les membranes des cellules et des organites.
- les micro-éléments participent aux processus du transport transmembranaire des substances diverses vers l'intérieur de la cellule et à l'intérieur de celle-ci.
- les micro-éléments influencent l'appareil génétique de la cellule (ARN, ADN), en activant la segmentation des cellules et en bloquant les mécanismes de leur destruction.

 

A ce jour, et sur base de 15 micro-éléments essentiels connus, la science a identifié 105 coopérations bilatérales et 455 coopérations trilatérales. En fait, sur l'ensemble de tous les micro-éléments, c'est en terme de millions qu'il faudrait estimer les coopérations possibles !


Et par conséquent, il est légitime de déduire que le déséquilibre d'UN seul micro-élément dans la composition microélémentaire peut affecter le déroulement de PLUSIEURS processus et réactions dans l'organisme.


Vous comprendrez dès lors l'importance accordée au principe de "l'identification opportune" qui consiste en la détection le plus tôt possible des microélémentoses et en la mise en œuvre dans les plus courts délais de la thérapie ad hoc. En ce domaine comme en d'autres, la prévention est particulièrement de mise.


Les réactions impliquant des microéléments sont d'une très grande sensibilité. Lorsqu'une anomalie apparaît, par carence ou par excès, la microélémentose qui s'ensuit peut également neutraliser la capacité de l'organisme à identifier, à reconnaître cet élément. La conséquence en sera que, l'objet n'étant plus identifié, le mécanisme d'absorption ou de rejet de cet élément là ne pourra plus être activé, alors qu'il est pourtant nécessaire au rétablissement de l'équilibre.


C'est pour cette raison que sont vouées à l'échec les pratiques qui tentent de ré-imposer la présence de cet élément en prescrivant d'en absorber une grande quantité. Un "gavage" ne mène à rien si le corps, parce qu'il est déprogrammé, n'est plus à même de reconnaître l'élément dont il a pourtant besoin. Cette notion de déprogrammation est essentielle: elle correspond à la perte du "codage", de cette "information" à caractère universel dont l'organisme doit être dépositaire afin de reconnaître un élément.


Le principe d'action des «Eléments biocatalytiques» consiste précisément à fournir à l'organisme une quantité appropriée de l'élément perturbé, par un contenant qui détient l'information en question et qui est capable de la restituer à l'organisme. C'est la raison du succès de cette méthode : elle restaure l'information dont doit disposer le terrain afin d'être capable d'absorber la matière dont il a besoin. (Le dosage des éléments ainsi que la préparation du contenant afin qu'il soit "codant" relèvent évidemment du secret de fabrication.)


Un exemple: un des microélémentoses les plus répandue et étudiée est l'anémie ferriprive. Le cas semble pourtant simple puisque la source de la pathologie est connue et que sa thérapie identifie un grand nombre de conditionnements possibles pour y remédier. D'une façon ou d'une autre, la cure consiste en la saturation forcée de l'organisme par le fer jusqu'à atteindre la norme.


Une amélioration est effectivement observée, mais dans la majorité des cas elle est de courte durée; curieusement, après quelque temps la situation se répète ! Donc, malgré des régimes alimentaires incluant toujours ce fer dont il a besoin, l'organisme continue à expulser celui-ci !


La conclusion s'impose : c'est le mécanisme même de la reconnaissance, de l'identification de cet élément qui est altéré. Et tant que ce mécanisme ne sera pas restauré par quelque moyen que ce soit, le processus d'apparition de l'anémie ferriprive dans l'organisme s'activera de façon récurrente.

 

Au stade actuel, les microélémentoses sont détectées et mesurées par des analyses combinées et complémentaires : sang total, placenta, lymphe auxquelles peuvent s'ajouter les analyses histologiques, les analyses des cheveux, des ongles … L'équipement permettant de réaliser les analyses requises est complexe et coûteux. De surcroît, le matériel nécessaire est d'un encombrement conséquent, ce qui exclut donc de le rendre portable ou transportable. Les prélèvements doivent donc être amenés sur place. La durée pour l'obtention des résultats est de l'ordre de la dizaine de jours, minimum. Le coût des analyses est assez élevé et d'autant plus contraignant que, se trouvant en dehors des circuits classiques, il ne peut pas faire l'objet d'un remboursement par la sécurité sociale.


Depuis plus de trente ans AROPHAR et IRENATH étudient les microélémentoses et leurs effets sur le développement des pathologies correspondantes. Ces 2 sociétés développent en conséquence tant les produits pour y répondre que les processus d'application de ceux-ci. Au cours de ces nombreuses années s'est ajouté une base empirique, un feedback diraient les anglo- saxons, qui nous a permis d'améliorer encore et de conforter nos pratiques. Aujourd'hui, nous disposons d'un modèle parfaitement opérationnel qui recense les microélémentoses en terme de carence ou d'excès et qui les corrèle avec les pathologies associées et les traitements correspondants.


Ces études et ce modèle portent sur les 74 éléments du tableau de Mendeleïev (métaux et lanthanides) et, bien entendu, nous élaborons les méthodes de thérapie de ces microélémentoses. Comme déjà indiqué ci-avant, nous disposons d'une large gamme de Micro-éléments biocatalytiques, commercialisés par la société ICTILL (luxembourgeoise) qui sont autant de leviers d'action efficaces pour toutes les microélémentoses recensées.

 

Depuis une dizaine d'années, un nouvel et brillant outil est venu enrichir encore nos moyens d'action et de prévention. Il s'agit de l' АDS АМSАТ.


ADS pour Automatic Diagnostic System.
A ses capacités déjà formulées d'action et de prévention, il convient de rajouter une utilisation supplémentaire, remarquable elle aussi, de détection des microélémentoses et de contrôle de leur thérapie. Lorsque nous contrôlons en parallèle les analyses de sang d'un patient avec les données fournies par le test AMSAT, les résultats pour une centaine d'analyses sont convergents dans 83 à 96 % des cas.